Archive for mai 2018

Turbonegro - ROCK'N'ROLL MACHINE


























2018
Mercury Records
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Je tient  à dire que j'ai pas écouté les autres albums, avec l'ancien chanteur, si j'ai bien comprit. Je ne l'ai pas fait parce que j'en ai pas spécialement envie. Je suis tombé tout à fait par hasard sur cet album en cherchant  parfaitement autre chose, et puis un liens en entrainant  un autre, vous savez.
Au delà de la (superbe) pochette, on a à faire à ce genre d'album qui vous font juste passez un bon moment une fois, comme une bière, ou bien un coup d'un soir en toute simplicité (et consentement mutuel). C'est un peu crétin, mais crétin gentil, en fait c'est basique, peut être même un peu bas du front, mais c'est juste le sursaut d'énergie rock'n'roll qu'il vous faudra pour un trajet en voiture ou bien s'isoler sensoriellement après qu'il vous soit arrivez un truc chiant et pénible. La sueur et la bière ne sont pas fournis à l'écoute.

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Like Trees - Phototrophism


























2018
Bandcamp | Tumblr

Un disque surprenant, paré de ses autours indie bon mais sans fulgurances. Une simple écoute et les idées préconçues voleront en éclats, car Phototropism est un très bon disque indie/rock, c'est sur , mais il contient des fulgurances, plein.  Une voix parfois un peu fausse mais brillante d'honnêteté, un trio des plus inspiré qui invite violons et trompettes à la composition pour sublimer le tout. C'est à la fois mélancolique et très porteur d'espoir, c'est léger mais pas sans profondeur.
Les chansons questionne sans cesse notre rapport au naturel, et à notre façon d'interpréter ce que nous y trouvons, voyons. Un rapport particulier s'installe entre l'auditeur et le compositeur qui tend le doigt et montre qu'autour, le monde peut être beau, même s'il est parfois un peu froid. Il est conseillez d'écoutez ce disque à coté d'une lumière naturel, ou même dehors si possible. Toute les réponses en écoutant l'album, mais bien plus de questions aussi !

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King Tuff - The Other


























2018
Sub Pop Records
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Et s'il ne fallait n'en retenir qu'un de ce moi de Mai, assurément, on retiendrait celui là. Un disque grand par l'espace musicale qu'il occupe, écrasant presque sans le vouloir la concurrence. Un enregistrement cathartique et libérateur à la profondeur insoupçonné. de l'absolument triste et ruisselant "The Other", piste introductive écrite pour les jours gris jusqu'à "No Man's Land" Qui prend ici tout son sens premier, l'album délivre dix chansons et autant de style. Tout y passe, de cette pop cristalline, en passant l'utilisation de la Fuzz, incontournable,  jusqu'au blues et même d'autres chose qu'on peinerais à étiqueter. Au final quoi ? Le meilleur album que j'ai écouté depuis le début de cette année et d'ors et déjà dans mon classement de 2018 en très bonne position.

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TRIANGLE - Whole Nine Yards


























2018
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Point de sensiblerie mal placé, Triangle, le one man group du Clermontois Kevin Bertrand, fait mouche avec beaucoup de générosité. C'est assurément touchant, maîtrisé à la perfection et plein de bonne volonté. On oscillera entre un folktronica feutré et inspiré et une  pop plus classique, sachant que chaque piste est relevé par une voix pénétrante qui rappellera celle de Thom Yorke ou bien Sufjan Stevens.
La générosité dans l'interprétation, d'abord, parce que le disque vas chercher à vous séduire, ce qu'il finira par faire quoi qu'il arrive, mais aussi dans la quantité, puisque c'est pas moins de seize pistes qu'on nous sert, plus un remix (un bon remix même). Une belle surprise, sans aucun doute, chaudement recommandé !

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Courtney Barnett - Tell Me How You Really Feel


























2018
Marathon Artists
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Bon, et après ? Que faire de Courtney Barnett ? J'avais adoré le précédent album, excellent à tout point de vue. Ici si ce n'est pas parfait, alors je ne sais plus ce que sais. j'ai envie de me décoller de ma chaise et de danser quand j'entend les premiers riffs de "Charity", par exemple. Toujours avec cette voix juste un peu fausse, vraiment très  peu, juste assez pour donner le change. C'est que l'australienne n'est pas franchement  une grande vocaliste, mais compense avec l'essence de textes engagé au sens profond (parfois). Le retour des guitares abrasives, à mon grand plaisir, se fait toutefois légèrement plus feutré, peut être sous l'influence d'un Kurt Ville avec qui elle co signe  un album en duo que je vous conseil d'aller écouter. C'est l'immanquable de cette fin de mois, et déjà un grand disque. C'est la suite logique d'une discographie que l'on espère riche et foisonnante. A la santé de l'Australie !

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Mt. Joy - Mt. Joy


























2018
Dualtone Music Group Inc
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Révélé en 2017 par une série de jolis singles,  Mt. Joy sort son premier album. Le Quintet californien ne ré invente pas l'eau chaude mais use d'une belle manière de méthodes qui ont déjà fait leurs preuves. L'album s'écoute sans tiquer une seule fois, les chansons sont belles, et on ne s'ennuie pas. Au fil des treize pistes de cet album, on vous servira un mélange bien dosé d'indie, de rock et de folk.
Mention spéciale pour le chant, qui souffle l'émotion avec  une facilité déconcertante. Les filiations sont nombreuses et ont seraient tenté de les énumérer, mais on restera plutôt sur ce fils prodigue qui nous donne beaucoup d'espoir pour la suite. Et comme le montre si bien le clip de Silver Lining, un jour à la fois. Chaudement recommandé. 

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Bliss Bliss Bliss - 0218


























2018
Bandcamp

Musique ultra répétitive qui tire en longueur la même boucle, la distordant, la modifiant afin de mieux évoluer. Motifs rythmique récurrents,  envoutant, captivant, s'écoute d'une traite, le mieux, dans le noir, ou dans n'importe qu'elle contemplation. Parfait pour méditer, pour abolir toute pensé, ou, comme le dit si bien le poême :

If you overesteem great men, 
people become powerless. 
If you overvalue possessions, 
people begin to steal. 

The Master leads 
by emptying people's minds 
and filling their cores, 
by weakening their ambition 
and toughening their resolve. 
He helps people lose everything 
they know, everything they desire, 
and creates confusion 
in those who think that they know. 

Practice not-doing, 
and everything will fall into place.


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Woody Murder Mystery - Lost In Beaucaire


























2018
Freemount Records
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Joie ! A l'écoute du second album de WMM (car c'est plus simple). Donc on part sur une pop ciselée, précise et précieuse, on y ajoute de ces sons qui font trainer en longueur l'ambiance, issus du psychédélisme, sur une structure classique, sommes toutes, mais foutrement efficace.  Un nom à retenir : Baptiste Rougery, une voix magnifique et touchante qui dont la musique n'est que l'ornement final. L'homme orchestre signe presque tout sur cet album, joue tout les instruments, enregistre, écrit les chansons, compose, arrange, avec brio. J'ai passé un moment délicieux à l'écoute de cette petite pépite que je ne me lasse plus d'écouter depuis quelques  jours. Cela sort chez Freemount Records le 25 Mai, et en vinyle/cassette chez Differ-Ant. Chaudement recommandé !

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Calexico - The Thread That Keeps Us


























2018
City Slang
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Calexico est de ces groupes que l'on suit depuis très longtemps, toujours un œil dessus , de loin, pour savoir ce qui se passe du coté de la frontière mexicaine. Rien de nouveau sur cette album. Calexico fait ce qu'il sait faire de mieux. Ce Folk/Rock aux accents parfois hispanique est et sera toujours de la crème pour les oreilles. Avec constance et régularité, et tout du long d'une discographie dont l'origine remonte à plus de vingt ans d'ici, ils nous chantent ce rapprochement hispano-américain, les grand espaces, la vie et la mort, sur des airs de trompettes et de guitares flamenco. Constant, donc, mais solide aussi. Cet album, comme ses prédécesseurs, ne souffre que peut de faiblesse, si ce n'est sa longueur de vingt deux pistes, que l'on peut trouver un poil redondant à la longue. Mais qui ferait l'impasse sur les mélodies voyageuse de groupes d'américain ? Franchement ?


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Landing - Bells In New Towns


























2018
El Paraiso Records
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La musique  pour un film de western triste dans l'espace pourrait ressembler à ça. Ou bien n'importe quel film se déroulant un tant soit peu dans l'espace, même si n à le cul entre deux chaise. La mention "space rock" est assez énorme pour bien être vue mais quand même, il y à quelque chose de spatial dans ce superbe album de Landing
L'hybridation des genre fait  école de nos jours, dont voici un cas clinique d'étude parfait. Entre oscillation pop psychédélique et ambient, entre retour de la grosse guitare et de la basse un peu sale, et moult voix éthérées, fragiles et sensibles. C'est pour le coté shoegaze.
Donc en résumé un album qui ratisse large, mais d'une cohérence à toute épreuve, solide, touchant, et d'ors et déjà dans mes grand favoris de l'année. Xoxo.

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Caroline Rose - LONER


























2018
New West Records
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Ha ce petit disque d'humeur, parfait pour un lundi. Caroline rose nous régale avec un album indie/pop léger qui tire ses influences dans les 70's pour une part, et de l'autre dans de légères touches de rockabilly tout à fait bienvenue. Au menu donc, un quatuor basse guitare batterie clavier qui sert de décor aux délires de Caroline, et ils sont nombreux ( l'argent, la maternité, le sexe (plus que les autres) , et les choses de la vie en générale).
C'est assez festif sans  être sans substance, assez sérieux sans devenir chiant. C'est à écouter sans fin, plutôt inclassable car sans genre vraiment propre (mais ça va c'est cool), c'est cohérent, c'est bien produit, que dire ? Caroline Rose sert sa voix sur un beau plateau, monte dans les aigus, devient parfois nasillarde, force un peu, mais reste de la crème pour les  oreilles. Mention spéciale à la piste final "Animal" qui est un final tout à fait surprenant  pour un album de ce genre, et surement ma piste préféré.
Allez, il fait de nouveau presque beau, alors sur la route, dans le bus, dans le car, le train l'avion, ça s'écoute le nez collé  à la vitre et les idées en plein vent, n'hésitez pas !

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Daysee - Airbag


























2018
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C'est quand on pense qu'il n'y à plus grand chose à tirer d'un genre qu'un groupe se lève et me fais  mentir. Je n'ai jamais été un grand fan de shoegaze ou de dream pop, en général. Trop étriqué, trop répétitif, et trop de groupes sortit de nul part d'un coup. J'étais méfiant, circonspect, et pas trop enclin, c'est vrai, à laissé sa chance à cette mouvance, car assez pleins de clichés trop réducteurs.
Alors forcément, c'est toujours méfiant que j'ai cliqué sur play, après avoir vaguement lu un article dans un webzine américain.
La suite on la connait, sinon j'en parlerais surement pas ici. L'album m'a plu, beaucoup même. C'est bien un mélange bien foutu entre shoegaze et dream pop, mais aussi bien plus, et servit par la voix d'un ange, rien que ça. L'album se permet de tirer les chansons à la manière du Brian Jonestown Massacre, roule une pelle au krautrock, et se fait noisy voir bruitiste sur des transitions abrupts propre à surprendre l'auditeur non avertit.
On cause d'amour, des soucis du quotidien, de la vie en générale, et de son coté un peu bancale pour la  plupart d'entre nous, sans aucune autre ambitions. Les ambiances collent aux thèmes abordés et  à leur traitements. Rien à rejeter sur ce petit disque intime de neuf pistes sans ambition, produit par un quatuor de musiciens très inspirés, au fond de leurs garage. Juste un plaisir immodéré et la re découverte, en ce qui me concerne, d'un genre que j'avais laissé derrière moi par overdose fut  un temps.

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Simian Mobile Disco - Murmurations


























2018
Wichita Recordings/PIAS
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Il aurait été plus juste de dire que cet album est une collaboration entre SMD et le Deep Throat Choir, cela n'est que justice après tout, tant les deux sont impliqué et  imbriqué tout au long de l'album.
S'il faut bien admettre que les derniers albums du groupe ne m'ont pas plus émut que ça, j'ai été correctement remis à ma place par le petit dernier. Tout d'abord par une composition bien meilleur que les précédente, et j'ose dire, bien plus inspiré. Un retour à une techno racé, downtempo, profonde, servis dans un écrins un peu bruitiste. Quand au chœurs en eux même, que dire de plus que ce qui à déjà été écrit dans mainte critiques dithyrambique ? C'est tout simplement un mariage de genre parfais. Rien n'est à jeté, rien n'est en trop, rien ne manque. Ambiance fantomatiques et vaporeuse, éthéré, puis carrément dance floor. L'album ne perd jamais sa cohésion, embrasse un large éventail de genres et d'émotions et réussit parfaitement à prendre l'auditeur au piège. Une réussite.

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Vive la Void - Vive la Void


























2018
Sacred Bones Records
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Avec Sanae Yamada, la moitié de Moon Duo, est ce que l'on à un demi album de Moon Duo ?
Non ça va, ce n'est pas le cas. Au lieu de ça, on à le droit d'écouter cet album un peu sombre, qui, en sept pistes, s'en va flirter entre électronique et kraut music. Servis en prime avec une voix sépulcrale. 
Dans l'ambiance, on aimera la noirceur, l'impression de brouillard épais et de vitre sales. On aimera également la séance de spiritisme gratuite à l'écoute de l'album.
Seul petit hic selon moi, certaines pistes sont un peu longues et nuisent à l'attention de l'auditeur. Ambiance d'accord, pas ennuie.


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Iceage - Beyondless


























2018
Matador Records
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Il y a comme un gout de Brian Jonestown Massacre dans cet album, et The Cure, pas mal aussi. Un subtil mariage de psych et de punk. Un style et une composition je-m'en-foutiste, un chant grave à peine travaillé, qui envoie chier la terre entière, l'envie d'en découdre, l'envie d'étrangler lentement sa victime avec le sourire. Le vent dans les cheveux, la guitare grinçante, la basse de même, une batterie tantôt anémique tantôt enclume de forgeron. La voiture démarre en trombe sur le claquements d'une section de cuivre invitée pour l'occasion.
Quelqu'un va leurs dire, à Iceage, qu'ils ont sortit le disque de punk le plus frais de l'année, sauf erreur ? Moi je veut bien continuer à en parler, je pourrais évoquer tout ce que m'évoque leur musique, passer ma palette d'émotions au mixeurs et snifer le résultat sur le dos d'une fille que j'aurais rencontré dans un bars glauque et minable. Mais non, puisque, pour mon plus grand plaisir, ce disque s'en fout vraiment de tout. Il est temps de sauter par la fenêtre.


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Hookworms - Microshift


























2018
Domino Recording Co
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Le retour des chevaliers du rock psychédélique sans se prendre le chou. Très peu de choses à se mettre sous la dent depuis 2014, alors c'est  avec plaisir qu'on se  plonge dans cet album, petit bouffée d'air du mois de Mai directement débarqué de Leeds, Uk.
Un quatuor en très très grande forme, qui continu dans cette veine aérienne et fun des précédent opus, à savoir, une voix un peu nasillarde dans les aigus (très bon), plages de claviers pour une touche psyché renforcé par  moult petits effets pas envahissant, et un trio guitare basse batterie qui tantôt rock, tantôt kraut. Des chansons qui traine en longueur avant d'exploser en finals déluge de guitare sur sa basse métronomique et hypnotique. Le tout cimenté par un indéniable talent de composition, une bonne humeur à l'épreuve du feu et une météo qui se prête volontiers à l'écoute d'un tel disque.
Déjà dans mes favoris de l'année. 


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Joachim Cooder - Fuchsia Machu Picchu


























2018
Temple Of Leaves
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Joachim Cooder, chanteur, auteur, producteur et interprète. Donc si on constate que le bonhomme est tout à fait multitâche, qu'il à collaborer sur une dizaine d'album, qu'il ne lui manquait plus que ça à son arc, dirons nous.Porté par une voix sublime, au même niveau que celle de Sufjan Stevens ou d'un Bon Iver moins  maniéré, le mec assure totalement, à un parfait contrôle de ses cordes vocales, maitrise la technique de l'écho sans ostentation. C'est un régale pour les oreilles.
Si j'ai bien indiqué World dans les hastags, c'est bien parce que c'est ce que ça veut dire. Voyageons un peu, dans des pays inconnus, laissons le nous prendre par la main et nous laisserons le courant de ce chant mélancolique  nous emportez sans résister. Laissons cette musique douce en accord avec nous même nous faire imaginer des ces paysages lointains et mystérieux. Voyageons d'orient en occident tout en levant le majeur dans un signal fort à tout ceux qui voudrait bien nous emmerdez. Là.

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