Dans ce E.P de cinq titres, On y explore avec délice les joies de la musique progressive instrumentale. Une bande de trois copains anglais, réunis en 2014 pour enregistrer ces cinq titres en deux jours à la campagne, puis plus rien depuis, même si le groupe ne s'est as séparé et continu de tourner à l'occasion. Alors la créativité à t-elle été épongée d'un seul coup sur ce maxi ? A priori, non, mais ...
Mais ce n'en ai pas moins superbe, bien que convenu, entre longues plages de guitares arpégiées, basse douce et batterie omni présente. Comme quoi, il suffit d'un trio, et c'est tout. C'est tout pour parvenir à créer une musique dont l'écoute fait immanquablement voyager, dont chaque chansons monte en puissance avant d'exploser dans un déluge auditif dès plus jouissif. Et tout ça sans prononcer le moindre mot. Du coup, on leur pardonne presque le fait que le maxi ne soit disponible qu'en cassette audio. Presque.
C'est le deuxième album de No Middle Name, formation anglaise de Saint Leonards derrière laquelle se cache David Bailey, jeune anglais, homme orchestre qui écrit, compose, interprète presque tout ce que vous entendrez sur le disque, nonobstant bien sur un coup de main pour certains instruments.
Les onze chansons qui composent l'album sont autant de déclaration d'amour flirtant tantôt avec une dream pop éthéré mais pas chiante, tantôt avec le shoegaze, voir avec ce qu'il y à presque de plus banal dans la musique alternative.
Tout ces mots valises sont bien pratique bien que trop généraliste. Ce qui compte là dedans, en fin de compte, c'est de savoir que l'album est foutrement bien. J'aimerais mettre foutre partout, parce qu'il accentue le propos. Concrètement, c'est presque trop beau pour être vrai. Il n'y à pas une seule chanson de remplissage dans cette galette. Chaque chansons est un single en devenir, composé, enregistré, arrangé à la perfection. L'ambiance est parfois nostalgique, un peu triste, mais on sent l'espoir jamais bien loin dans ces chansons dont aucune ne ressemble à la précédente, ce qui es assez rare pour être noté. C'est la très très bonne surprise de a fin du mois de mars, un disque parfait pour les première belles journées qui arrivent.
Il est de bon ton, en ce moment, d'apprécier cet album. Tout le monde en a déjà parlé mais peu importe, il fallait que je tire ça au claire. J'ai une aversion viscérale pour les consensus en tout genre, qu'ils soient fait autour d'un objet d'art ou bien d'une personne, ou tout le reste. Le consensus, c'est de la merde, c'est la mort de l'individualité, c'est 1984 de George Orwell.
Bien sur que j’exagère, l'humour est un ressort comme un autre pour introduire une idée. C'est donc tout a fait prudemment que j'ai écouter plusieurs fois ce disque, dans différentes circonstances, à différent moment, afin de bien pouvoir en comprendre sa substance.
D'abord refroidi, il m'aura fallut longtemps pour arriver à entrer dans celui ci. La faute à deux premières chansons toutes molles et sans saveurs qui avait tendance à me refroidir d'entrée de jeu.
Mais passer ce désagrément, c'est au final un pure plaisir. Alors oui, j'adhère au consensus, ça m'arrive, ça arrivera encore, je ne vais pas bouder mon plaisir par pure snobisme idiot. CANNIBALE est un excellent premier album qui réussit le pari de jeter des passerelles entres les Doors et des sonorités/rythmique africaine, entre une certaine vision d'un rock garage envolé et sale et le psychédélisme doux et euphorisant des débuts. Comme quoi, tout arrive. Et c'est très bien.
Il est bon de constater que ce genre de groupe existe encore, que les créateurs ne sont pas mort et que la France est encore capable d'accoucher de pépite de ce genre, à l'heure ou la production française étouffe de médiocrité sur la plupart des supports médiatiques.
Un disque résistant, donc. C'est tout le concept de cet album prodigieux. Parce que pour Benjamin John Power, l'humanité vas décidément dans le mauvais sens. Tout fout le camp ma bonne dame, il n'y à plus de saison !On va tout de suite pardonner à l'auteur d'enfoncer des portes ouvertes, parce la sincérité de sa démarche est sincère, que Blanck Mass n'a créer que de très bon disque (si si, même le premier), et que décidément, ce dernier ne fait pas exception à la règle.
Les sept pistes de l'album alterne avec compositions faussement tranquille entre deux morceaux de techno carrément bandante, surtout quand on étire entre sept et neuf minutes à chaque fois, histoire de pas bouder son plaisir. Alors de la à dire que c'est le meilleur de l'écossais, il n'y a qu'un pas que j'ose franchir, et ce malgré tout l'amour que j'ai encore pour l'organique Dumb Flesh qui m'avait laissé en proie à une presque extase. Je peux donc continuer à dire tout l'amour que j'ai pour cette techno vernis d'ambient aux multiples accents et qui évoque aussi bien la haine la plus profonde comme le contentement le plus absolu, en passants par une large palette d'émotions. Must Have.
Le disque idéal du road trip nocturne, ou à défaut, de ceux qui en rêve en regardant la nuit par leurs fenêtres, quand les lumières de la villes ne sont plus qu'une rumeur orange dans le fond du paysage et ou l'imagination y fait voir comme en plein jour. Le disque du voyage au fond du fauteuil, le cul vissé sur la chaise mais l'esprit en route pour Ganymède. Un disque beau, comme absolument tout ceux d'Arandel depuis Solarispellis. Il faudra désormait ajouter d'autres nuances de fauves sur la palettes des motions peinte en musique, avec en point d'orgue la noirceur de la nuit, l'horizon du matin qui vient et la sérénité retrouvé pendant une quarantaine de minutes à l'écoute du disque. Beau et bon.
Déjà neuf album pour Spoon et une discographie respectable qui tient, bon gré mal gré, le niveau d'un groupe qui continue d'explorer son petit univers dans son coin, quitte à sonner moins inspiré que ses prédécesseur. Non pas que l'album soit insipide, il est largement écoutable et de très bonne facture. C'est juste que sur une discographie aussi vaste, il est difficile de garder le cap et de sonner comme aux débuts (souvent regretté, à tord). Ce Hot Thoughts contient quelques fulgurances inspiré qui rehaussent chaque chansons au moment même ou l'on pensait qu'elles n'étaient là que pour le remplissage. En résumé un bon disque, sans être le meilleur, d'une discographie qui force le respect quand on sait qu'ils sont peut à atteindre une tel longévité musicale. Vaut largement l'argent que vous dépenserez pour l'acheter.
A l'image de la photographie choisi pour illustrer la pochette de l'album, il y à quelque chose de crépusculaire et de terminateur dans ce mystérieux "They Fall But you dont", mais aussi du recommencement de la course d'Hélios. après tout, difficile de savoir si c'est le soir ou le matin ici, tout comme l'écoute de l'album brouille les pistes avec les émotions. Est ce triste, ici ? Ou bien le contraire ?
De la chute de qui ou quoi est il question ici ? Celle de l'homme ? De sa renaissance ?
Certains passages s'apparente à une véritable descente aux enfers, Paul Regimbeau aka Mondkopf nous avais déjà familiarisé avec cet univers sombre, rugueux, glauque et même crasseux, mais aussi à la lumière qui perce toujours quelques part dans le noir, de façon presque divine.
C'est tout le tour de force de Mondkopf d'arriver à sortir un album à la fois d'une noirceur inégalé, carrément anxiogène par moment, et porteur d'espoir ( Vivere Pt.5et finale ) tout en gardant ce sens de la mélodie qui rend audible l’ensemble . Disque plus cohérent que sont prédécesseur, signalons le, il ratisse extrêmement large sur la palette des émotions et ce veux aussi plus accessible. J'ignore encore si le disque est meilleur que ses grands frères, mais il est d’ors et déjà parmi mes grand favoris de l'année qui commence.
Avec toute la naïveté et l'énergie qu'un groupe peu produire à ses débuts, Circa Waves signe un album très frais, énergique et varié. Fureur et douceur se partagent l'affiche à égalité avec un très bon sens de la mélodie qui fait honneur au groupe. Un album éclectiques à souhait pour ceux qui aime le rock qui ne se prend pas la tête sans pour autant tomber dans le piège de la copie fadasse. Un disque très honnête, bien qu'inégal, qu'on écoute en toute circonstance et qui s'adapte à toute les humeurs. Vraiment bien.
C'est déjà le quatrième album de Cloud Nothing dont on parlera ici, autant dire qu'on aime ça, puisqu'on suis le groupe de Cleveland depuis presque sept ans maintenant, une discographie prolifique et toujours au niveau depuis 2010.
Si l'énergie est bel et bien présente, on sent la rage moins haute, et c'est peu être ce qui pèche dans l'album. Si le groupe avait fermé une porte avec son précédent opus, celui ci fait trop réchauffé, redite, à mon gout. Il sera évidemment énorme en live, car le groupe nous a habituer à des show pété d'énergies et de fougue. La fin de l'album, avec l'enchainement de Sight Unseen, Strange Year et de Realize My Fate, sauve l'ensemble avec le retour des rythmes lourds, de ces guitares saturé au delà du raisonnable et d'un chant hurlé à la limite du saignement. Donc ce n'est pas le meilleur album du groupe qu'on écoute, malgré des qualités indéniables, mais un disque moyen contenant quelques pépites qu'on écoute quand même avec beaucoup de plaisir.
Un bel album pour Temples, qui confirme l'essaie, comme le veut la formule consacré. Cet album contient juste ce qu'il faut du parfait dosage. Les synthés omniprésent n'écrasent pas la production, le chant est parfaitement ajusté aux morceaux. En fait à l'écoute de l'album de Temples, on pourrait bien se demander ce qu'il reste encore à écrire et composé dans le style psych pop tant celui ci connait un engouement sans précédent depuis quelques années. A n'en point douter, on est en face d'un disque efficace, ciselé avec amour, produit dans un cocon duveteux, écrit avec patience et passion. Si le disque se hisse au niveau des meilleurs (Wampire, Tame Impala), il ne les dépasse jamais. Le résultat est donc un disque très agréable à écouter, entrainant, mais dont les ficelles et les mécanismes sont déjà connus de tous. Cela n'enlève rien au plaisir ressentit, absolument rien, d'autant que la seul concurrence sérieuse du groupe actuellement provient du groupe King Gizzard and the Lizard Wizard, qui joue dans un registre différent bien que dans le même genre général.
Soit un contexte favorable, associé à un disque honnête et de très bonne facture, qui confirme le statut de Temples comme groupe qui compte dans le milieu. Sans doute un des disques qui se retrouvera dans les top de fin d'années, si jamais rien ne vient l'enterrer trop tôt.
Il y a quelque années, on à pu entendre King Ju annoncé, lors d'une interview, que "Tout est vrai dans Stupeflip".
Partant de ce constat, on peut ré écouter la discographie du CROU d'une oreille nouvelle, cherchant le sens caché caché. Car il s'agit d'une grande partie de cache cache, qui dure depuis quelques années déjà. Chaque chanson possède ses références occultes, son histoire secrète, le tout distillé au compte goutte par un King Ju dont l'écriture à toujours eu, à mon sens, une vertu thérapeutique, du moins pour lui.
Avec Stup Virus, on peut se demander, avec une légère inquiétude, si King Ju vas mieux. Pas question ici de se livrer à une analyse psychologique, que je ne souhaite pas faire, mais plutôt de constater qu'après trois album, on ressasse toujours les mêmes poncifs chez stupeflip. A croire que King ju, esclave de ses propres démons, tourne en rond, incapable d'aller de l'avant, ou ne voulant pas le faire. Nonobstant cela, on notera une évolution musicale intéressante, avec une utilisation de synthés beaucoup plus marqué, et plutôt talentueuse, donnant à l'album des ambiances plus marqué, profondes. Finalement, King Ju, c'est un peu un type normal au prise avec ses démons mais qui aurait eu accès à d'autres instruments pour composer sa musique.
On y trouvera la galerie habituel de personnages de stupeflip, protagoniste masqué miroirs des multiples personnalité de l'auteur, qui continue d'égrener sa mythologie avec parcimonie au fil des albums, construisant un univers à la fois glauque, terrifiant et drôle, comme un cauchemars éveillé. Des révélations sur l'origine du CROU sont également distillé au fur et à mesure de l'album. Après un tel album, on se demande bien ou vas aller Stupeflip, qui atteint ici la limite de son concept en tant que groupe avec son histoire. Une page d'histoire se tourne, mis en son et en imagination au fur et à mesure des quatre album, témoin de l'état mentale de leur créateur. A l'écoute, j'ai parfois peur qu'il s'agisse d'un album pour dire au revoir, un testament musical, et j'espère de tout mon cœur avoir tort.
Pluie dehors, un souffle de vent qui balaie les arbres encore en hiver, et le Sensorimotor de Lusine, comme une évidence. Il fait gris, il fait humide, froid, mais il y a quelque chose de chaleureux dans cette musique électronique qui se veut inspirée, par exemple, par le vol des oiseaux en groupes, de cette fluidité qui découle de chacun de leurs mouvements, comme s'ils possédaient un sens secret pour se mouvoir sans jamais se toucher.
C'est ce que l'on peut qualifier de musique organique, chaude et douce qui laisse assez de place à l'interprétation de chacun, selon le lieu, le moment, l'humeur. Bref, c'est un bon disque de fin d'hiver, alors que tout émerge enfin à la vie.
Rien n'est absolu.
A est A.
J'écris seul, je test des trucs.
Tout ce que je dis ne concerne que moi, il n'est question que de moi.
Ce que la musique fait au corps avant tout le reste. Cultiver notre joie.
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