Archive for février 2015

Ghost Bath - Moonlover

























2015
Northern Silence Productions
Bandcamp

Quand on est en face d'un 10/10, ou plutôt, que celui ci vous perfore les tympans puis le cerveau avec la force d'un missile balistique inter continental, et bien on le sait, on le sent, et on saigne (et dans une  moindre mesure, on massacre la souris à force de cliqué sur play). Peu importe ce qu'on peut écouter avant, après, ce dernier va collé au cerveau comme un vieux bout de gras brûlé dans une poile, ça parait indécrottable, ça l'est, carrément.
C'est comme si toute la misère, toute la douleur, toute la noirceur du monde, tout ce qui est triste, vieux, usé, déprimé, sale, collant, visqueux, rugueux, abrasif s'était donné rendez vous pour faire un album. L'écoute laisse pantois, limite catatonique, l'écume au lèvres, les yeux vide de toute vie, et on en redemande encore, parce plus de douleur, plus de plaisir.

Composé et arrangé par Satan lui même, c'est le genre de disque dont on aime qu'ils nous bouscule, qu'il nous écorche les genoux, qu'il nous transmette cet état de lassitude et d’abandon face à la vie, une vie qui ne vaut la peine d'être vécut que  pour souffrir et écouter ce disque, ce qui revient au même. La quintessence des cœurs brisés, des dépressif, la crème de toute la souffrance en un disque et sept morceau sublime à en pleurer qui enterre toute concurrence, tout genre confondu, mais très très profondément. Si Rimbaud avait eu un groupe de Black Metal, il aurait surement accoucher (dans la douleur) ce disque là, et pas un autre.
Masterpiece !


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Elder - Lore

























2015
Stickman Records
Bandcamp

Ce mélange de Rock Progressif, de Heavy et de Psychédélique est tout ce qu'il faut  pour patienter en attendant  mieux, même si, il faut l'avouer, l'abum envoie bien du lourd. Sans jamais vraiment  être original ni avant gardiste, se cantonnant dans les canons du genre. Presque une heure de son qui font agréablement passer le temps, sans qu'on s'y attarde vraiment dans le futur, sympa mais anecdotique.

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Seas Of Years - Drifting Ever Shifting EP

























2014
Seas Of Years (Self Production)
Deezer | Spotify | Bandcamp |

Comme quoi patience finit toujours par payer. Après moult déceptions, j'ai eu la chance de tomber, par hasard, car un lien en entraînant un autre, sur ce quatuor suédois. Alors certes cet est sorti l'année dernière mais je suis toujours près à faire une entorse à la règle pour parler de bon album.
Ou d'un bon EP, puisqu'il s'agit de ça ici.

Alors qu'on ne piedestalise pas ce groupe. Ici pas grand chose de  nouveau sous le soleil, on est dans les clous, et on en sort pas, mais cela n'est pas forcément gage de mauvais résultat, bien au contraire. En appliquant strictement les codes du post rock / progressif,  SOY arrive quand même à imprégner sa musique de sa personnalité, à y mettre son petit truc perso. Alors est ce du à la mélancolie naturelle de nos amis scandinave, ou bien à la réunion de quatre copains inspirés et mélancolique, ou bien que des influences revendiquées par le groupe (Alcest, This Will Destroy You, Opeth, Katatonia ...) leurs ont permit d'être à bonne école, puis de s'émanciper au fur et à mesure de deux superbes EP (le précédent, Ocean Rift, est écoutable sur bandcamp ici). Tant et si bien qu'après un si brève existence (milieu 2012), une poignée de chanson laché sur le net et un talent reconnu par le milieu, certes marginal, de la sphère post rock dont nous parlions plus haut.

Musicalement, que dire qui n'ai déjà été écrit ? De longue et belle chansons, la part belle aux mélodies, puissamment soutenues par une section rythmique au poil, et toujours quand même une part de sensibilité dans chaque morceaux. C'est triste, à n'en pas douter, nul besoin de paroles pour s'en rendre compte. Quelques effets électronique discrets pour les ambiances, des montées en puissance qui viennent crever la surface de l'océan avec la force d'une baleine bleu lancé à pleine vitesse, et une demi heure de pur plaisir.


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Sonitus Echo - The Light Between Oceans

























2015
Silent Season
Bandcamp

Rien de tel que l'ambiance feutrée et habituelle d'une chambre, la notre, pour apprécier le disque de Sonitus Echo, maltais signé sur le label canadien Silent Season. Rien de tel que le calme absolu, de préférence le soir, avec à porté de main une bouteille de vodka et des clopes, pour se laisser embarquer dans un voyage transatlantique  de nuit, avec comme phare pour le nouveau monde l'éclat de la lune et quelques dauphins farceurs et éphémères comme seul compagnons.
Car il est question ici de voyage et d'ambiances. Bien loin de la taverne sur les dock qui résonne des violons et des chants paillards, non, là il est plutôt question de ces moment interminable ou l'horizon est uniformément plat et liquide, ou l'esprit n'à que ses propres conceptions auquel se raccrocher et ou le gigantisme d'un océan pèse de tout son poids sur la conscience.
Auteur d'un beau disque, Sonitus Echo à trouvé le juste milieu entre ambient et techno profonde pour re créer ce son unique comme un appel au calme et  à se laisser perdre, pour de bon, en mer.



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Pneu - Destination Qualité

























2015
Head Records
Deezer | Spotify | Bandcamp

Jeune formation de de Montpellier, Pneu dévoile son premier album depuis peu et l'on est forcé de faire quelques constats. Il y à tout d'abord les qualités, à savoir une pèche d'enfer et un rythme syncopé, un batteur possédé par le démon qui martèle ses fûts jusqu'au sang et aux larmes. Une rage qui suinte, qui transpire, voir qui coule tout au long des trente six minutes de  pure nitroglycérine surchauffé qui défile à la vitesse d'une Triumph lancé à bloc sur  la hightway to hell . C'est putain sauvage, c'est brut, c'est basique, bruitiste, presque tribal, c'est un cris de rage qui s'élève pour vriller les tympans de l'auditeur et répandre le sang et  la violence. Dieu des enfers, qu'est ce que c'est bon pour se défouler ! Et justement, il convient d'être dans le bon état d'esprit  pour écouter ce mélange liquide et lubrique de Death From Above 1979 sans le chant et les inspirations de Marvin dans ses moments de gloire. Ça claque, pour sur, même si on pourrait trouver le temps long, vu que certains morceaux utilisent les même ficelles de composition, d'ou ressemblance.
Hey, mais, je chipote, parce que sérieux, on boude pas notre plaisir tant la tension est grande, tant  la corde est tendu jusqu’à rompre, dans un orgasme auditif, à chaque morceau.
Prenant à contrepied les codes du math rock, en y foutant  quelques touches de blues bien sale et une bonne doses de couilles (volume à 11 partout), et bien ils finissent  par se placer en outsider très sérieux sur la scène francophone en matière de rock bétonné aux hormones de guerres.

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The Districts - A Flourish And A Spoil

























2015
Fat Possum Records
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En voilà un de ces disques sans prétentions. Salut, nous c'est The Districts, et on va jouer du rock d'inspiration Garage / Grunge. Notre son est pas très clair, sonne  un peu sale, c'est normal, nous l'avons voulu, ce coté brut, animal, non retouché. Bon, notre chanteur n'a pas la même tessiture que Kurt Cobain, du coup, on sonne parfois un peu mou. Alors pour pallier à ça, on met l'accent sur les textes, ont racontent, ont essaient de provoquer quelque chose chez l'auditeur, des sensations, des émotions, peut être. C'est qu'on aime pas grandir, nous, on trouve notre inspiration dans les histoire d'amour sur skype, dans l'éclat de la lune sur la mer  à six heure du matin, dans la fumé de cigarette et dans le tapage des bars de nuit. Dans les éclats de rires des copains, dans le sourire et la chute de rein des copines, dans l'injustice des vieux cons et dans la rage face à eux, dans la violence sourde qui couve chez nous depuis trop longtemps et dans la musique comme exutoire à tout ce qui précède.
Notre premier disque est bien, franchement, écoute le, même si c'est pas franchement transcendant, tu passeras un bon moment à son écoute. Faut dire que  notre principale défaut est de sonner comme trop de groupe auparavant, surtout musicalement, mais on est jeune, on va progresser.

Surtout n'oublie pas d'écouter "Bold"et "4th And Roebling"  les singles qui tuent quand même de l'album. Et bizarrement, on passe presque mieux en acoustique, pet être bien qu'ont s'est trompés de genre, après tout. Enjoy :



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Toundra - IV

























2015
Astoria Records (Spain)/ Universal Music Distribution Deal
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Ça commence avec des petits bruits de forêt, des oiseaux, le vent dans les arbres, et quelques cris d'animaux, une branche qui craque en rompant le silence.  Et puis, brisant cette ambiance bucolique, survient le déluge. Et comme chacun sait, le déluge est un quatuor batterie / basse / guitare x2 propageant  un post rock et progressif agressif et contemplatif. Déluge de guitares saturées et noisy, déluge de batterie relevé de haut niveau et basse sourdes en accompagnement, presque trop propre et pourtant sale, mais dans l'ambiance, pas dans la façon de jouer. le guitare héro remplace le chanteur dans presque une heure de rock purement instrumental, et comme chacun sait, c'est presque ce que je préfère. Sachant que le déluge apporte aussi parfois des violons, on en trouveras un peu sur "Viesca" chanson tenté de folk à l'orchestration classique qui finit dans un crissement strident très désagréable pourpasser directement au cimetière sur "Kitsune" , le renard donc, celui qui observe dans les bois, celui qu'on ne voit jamais, le fantôme qui révèle sa présence uniquement grâce aux taches de sang que laissent ses victimes.
Un moment calme, un moment vénère, cinquante et une minute de décharge sonores fort plaisantes malgré une structure hyper classique, mais comme les plaisir les plus simple sont les meilleurs, on va pas bouder notre  plaisir.



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SISKIYOU - Nervous

























2015
Constellations Records
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C'est sans doute à ça qu'aurait ressembler les albums d'Arcade Fire si il avaient continuer dans la lignée de Funeral (2004). Un chant parfois éraillée mais juste dans l'émotion qu'il transmet, des instrumentation parfois bancales mais touchante, une légère pointe de DiY mais sans les violons de Régine, qui pour le coup, ne manquent  pas vraiment.
Fi des comparaisons, Nervous, le troisième album des canadiens (encore!) de Siskiyou, touche du bout des doigts le sublime. Tant par l'alchimie degagée par ces chansons aux accents post pop/rock, tant par ce chant qui sait se faire discret, preuve qu'encore une fois, quand le message est bien délivré, nul besoin de le hurler. Le groupe se permet de belles expérimentations, on y retrouvera des pointes de folktronica et de krautrock, et toujours le soucis du détail qui tue. Comme ces touches de synthés discrète mais efficace, comme ces arpèges de guitares répétitifs hypnotiques, ces entraînant refrains folk.
Et toujours la douceur, le soucis de sonner juste, et ces ambiances feutrées, si parfois inquiétantes, jamais anxiogènes.
Bref, la beauté, bref, la justesse, bref, le bel album, bref, le coup de foudre immédiat dès la première écoute.


Siskiyou "Violent Motion Pictures" from Constellation Records on Vimeo.

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Twiggy Frostbite - TWF

























2015
Despotz Records
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Comme d'habitude, j'ai les boules. Je voulais chroniquer un autre album, et puis je suis tombé la dessus par hasard. J'ai donc écouter le mauvais album toute la journée. non pas que l'autre soit mauvais, loin de là, mais quand j'écoute un disque comme TWF de Twiggy Frosbite j'ai des frissons.
Non pas parce qu'elles apportent avec elles  le froid de la lointaine Suède, non. Mais ces quatre suédoise pratiquent un mélange savoureux de dream pop (Curtain Call) et de folk (Up a Tree), pour un résultat qui sonne à la fois triste et mélancolique et cinématographique. Sans parler des instrumentations sensibles et douces, des voix cristallines de ces dames qui enchantent le tout pour un disque qu'on déguste volontiers au coin du feu, en solitaire, dans le silence glacé mais heureux de la neige qui tombe dehors.



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Strickland - Human

























2015
Autoproduit
Deezer | Spotify | Bandcamp

Être humain, c'est ressentir, c'est en somme le message de strickland dans son premier album très réussit, si comme moi, on apprécie modérément la musique estampillé, parfois à tord, "émo".
Abordant des sujets classiques comme l'amour, la peur, la colère, avec une réelle énergie, le groupe ne prend jamais le contre pied de l'auditeur et se cantonne dans son rôle de groupe émo. Si on peut lui reprocher un certain classicisme, et parfois l'impression d'écouter la même chanson deux fois de suite, ça serait oublier l'énergie vraiment positive qui se dégage de l'album tout au long de son écoute, et qui contrebalance sans peine ses lacunes. Donc, un disque peut être anecdotique mais qui se dégage quand même du lot émo sans  non plus atteindre des sommets. On passe un bon moment, et l'on reviendras écouter à l'occasion pour faire le  plein d'énergie, ou pour se constituer une playlist pour faire du sport. Mais au final, bien, oui.


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