Philip Sayce - Steamroller


2012
ADA UK
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Le moins qu'on puisse dire de Philip Sayce, c'est qu'il est productif. Classifié dans le genre blues/Rock, ont est en droit de se demander ce que ce genre à encore à donner  à nos oreilles, avec le règne absolu des Black Keys, pas évident de renouveler un peu le genre. C'était sans compter sur un guitariste talentueux pétris d'influences tel que Mark Knopfler, Eric Clapton, Stevie Ray Vaughan, ou Bob Dylan. Avec de tel maîtres, difficile pour le bonhomme de ne pas faire qu'autre chose que de la bonne  musique. 
Ainsi "Steamroller", le morceau d'ouverture, est un concentré électrique bluesy qui démarre le disque sur les chapeaux de roues, véritable base de l'album, rouleau compresseur, morceau hyper virile qui sent bon la bière et la clopes dans un bar miteux de la Nouvelle Orléans. La suite n'est pas en reste puisque "Stung By A Woman" poursuit dans la brèche, riffs agressifs à la structure hyper-classique qui poursuit son travail de sape au niveau des tympans, et son solo, même si un peu kitsh, ne perd rien de son mordant, parfois, il suffi d'être efficace pour plaire, nul besoin de fioritures pour mettre dans sa poche l'inteligentia du milieu de la musique. "Marigold" est la première pause de l'album, chanson calme, acoustique, qui flirte avec des percussions jazzy, chanson d'amour qui plus est. Après cet  interlude, l'album repart de  plus bel avec "Rhythm and Truth", chanson  qui elle se permet carrément d'allez fricoter avec le hard rock des 70's voire du rock progressif. Les solo sont toujours là, la saturation aussi, soit trois minutes de  plaisir. Que dire du reste de l'album, sinon qu'il est taillé dans la même matière brut. "Black Train", hyper efficace avec ses relent de Led Zeppelin  , "Beautiful", voix aigu éraillée, chanson d'amour énervé, et ainsi de suite. 
Ce qui est frappant, c'est que Philip Sayce n'invente rien, il se contente de reprendre de vielles recettes et de les rebalancer à sa sauce, et ça marche du feu de dieu. Après tout, on en demande  pas tant, qu'importe s'il n'invente rien, pourvu qu'il fasse bien ce qu'il sait faire, des chansons hyper efficace,  qui fonctionne, un concentré d'énergie, un disque pêchue qui est bienvenue et qui s'écoute en toute circonstance, un disque virile qui donne envie de faire la tournée des bars (si si). J'ai adoré, j'espère que vous aimerez. 
8,5/10 





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3 Responses to Philip Sayce - Steamroller

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